COMPTE RENDU DE STAGE DE MISE EN SITUATION PROFESSIONNELLE à l’EDIM
École de Musiques Actuelles. Cachan 94230.
Présenté sous le tutorat de
Daniel BEAUSSIER
Janvier 2017 et décembre 2016
1. Présentation de l’EDIM
2. Mon tuteur, Daniel BEAUSSIER
3. Compte rendu de séances. Le MIMA .
4. Bilan et commentaires d’observation des cours.
Annexe :
5. Questionnaire à mes interlocuteurs directs à l’EDIM
6. Détails de la correspondance (courriels) d’organisation avec mon tuteur.
Commentaire d’observation
J’ai passé de bons moments - au propre comme au figuré - dans une ambiance musicale, je dois le dire qui fait du bien au passionné que je suis, au delà de l’aspect stage pour le Diplôme.
Il est rafraichissant de voir dans une même journée des jeunes de 7, 8 ans pour finir par les retraités jouant du jazz en big band en passant par les jeunes adultes en recherche de leur premier diplôme musical, tous à pratiquer de la musique.
J’ai vu des professeur sérieux, passionnés, attachés à l’envie et l’idée de transmettre. Il y a un état d’esprit très musiques actuelles ( tutoiement généralisé, le professeur est proche des élèves, sensation de communauté artistique) il y a une âme dans cette école.
j’ai participé en tant que bassiste dans deux ateliers - de l’étude participante et de ses avantages (ou inconvénients) cela m’a rappelé les débats des ethnologues dont parlait les professeurs lors de mes cours de sociologie à l’université du Mirail à Toulouse - lors de la conférence Blues, lors de l’atelier chant et groupe de Monica Passos. Cela fut agréable de participer.
Les discussions, en dehors des cours tournent quasi exclusivement sur la musique. j’ai senti les jeunes en demande de conseils, j’ai eu quelques discussions intéressantes, au moment des repas communs pris dans la salle d’accueil, avec des jeunes en demande d’informations sur comment travailler, la Sacem, mon diplôme d’état, comment improviser et créer son propre solo etc.
J’ai entendu des conversations de jeunes artistes pleins de certitudes et qu’il ne fallait surtout pas contredire, le temps et la maturité artistiques feront les choses.
De plus mon passage à l’EDIM va me permettre de recruter un professeur ! Il se trouve que je collabore avec une entreprise culturelle qui organise l’été des séjours musicaux de jeunes pour des comités d’entreprise et qui a besoin d’un collaborateur de plus pour me seconder. J’ai à priori trouvé à l’EDIM ce collaborateur potentiel en la personne d’un professeur que je proposerai à la structure culturelle.
Sans outrepasser mes fonctions de stagiaire je dois dire que j’ai encore une fois, c’est une constante de la part de jeunes musiciens et même de professionnels, entendu des erreurs concernant la SACEM ! Non la SACEM ne gère pas les conflits entre sociétaires, il ne faut pas dire « on m’a volé mon morceau tu vas voir je vais porter plainte à la SACEM ». De plus ayant eu des discussions avec un batteur qui se demandait comment travailler et gagner un peu sa vie, je lui ai parlé et ai montré sur internet , les sites d’écoles à domicile qui recrutent beaucoup. Moi même arrivant à Paris il y 10 ans suis passé par là ( ICM, Allegro musique).
Je crois - et d’ailleurs l’EDIM le fait surement - que de faire des formations stage d’un jour par exemple pour enseigner aux élèves volontaires les bases des méthodes d’enseignement et initier à comment enseigner à de jeunes enfants par exemples, leurs serait bénéfique pour trouver rapidement un premier petit emploi puisque il y a beaucoup de recrutement dans ce secteur.
De plus les élèves devraient participer aux rencontre que doit faire la SACEM à l’EDIM, de manière à pouvoir poser toutes les questions possibles.
Certains jeunes adultes MIMA doivent apprendre la rigueur et l’assiduité.
En tant que professeur j’ai vu des manières différentes d’enseigner, même si mon expérience dans l’enseignement est conséquente, j’ai senti des approches intéressantes et enrichissantes même si dans certains cas je dirai que je ferai autrement et utiliserai d’autres mots.
Cela dit, heureusement que les professeurs ont des façons personnelles de présenter les choses.
Il n’y a pas une manière unique d’enseigner, il y a des objectifs communs d’apprentissages (ceux ci sont biens énumérés dans les réponses à mon questionnaire).
J’ai noté que tous les professeurs que j’ai observés ont une manière calme et posée d’enseigner.
J’ai senti un excellent contact entre les élèves de tous âges et leurs professeur, il y a une ambiance quasi familiale dans cette école qui fait que l’on s’y sent bien rapidement. Le lieu de vie avec micro-onde, lavabo, tables, fauteuils, distributeur alimentaire ( au tarif raisonnable de 50 centimes la boisson - probablement le moins cher de toute l’ile de France !) ajoute à cette sensation familiale.
Je dirai en conclusion que je suis très content de mon stage, j’ai découvert un lieu consacré aux musiques actuelles, j’ai vu des pratiquants de la musique de 7 à 77 ans ( comme dirait l’autre).
Une belle ambiance, des sourires, des notes de musiques, une convivialité et du sérieux.
J’ai entendu de belles choses de la part de tous les ateliers, des enfants aux retraités . Il y a du lourd dans les jeunes jazzeux aussi .
En tant que professeur j’ai pu comparer, écouter les différentes manères de présenter. Les professeurs sont très nettement concernés par leur travail et leur fonction. Même si cette école brasse beaucoup d’élèves, je n’ai pas remarqué de lourdeur d’organisation au niveau des cours et des élèves.
Je suis très content professionnellement d’avoir fait connaissance avec l’EDIM, il est clair que quand j’aurai besoin de recruter des musiciens pour mes projets, ou mettre en contact mes jeunes élèves avec d’autres jeunes musiciens, si je dois diriger des jeunes élèves vers une structure d’école musiques actuelles je penserait bien entendu à l’EDIM.
de plus, Daniel Beaussier était très interessé par ma proposition de conférence sur une histoire des musiques electroniques, qui est une partie de mon sujet de mon mémoire; rendez vous est pris pour avril/mai.
Je suis très satisfait de ce stage, il ne me reste plus qu’à valider mon Diplôme d’Etat !
Mon tuteur Daniel Beaussier :
Interlocuteur privilégié institutionnel des Musiques Actuelles, Daniel Beaussier est aussi un musicien et pédagogue accompli.
Il est actuellement, et pour la troisième fois, président FNEIJMA ( fédération nationale des écoles et institutions jazz et musiques actuelles )
Tout en ayant des responsabilités à l’EDIM, il enseigne et dirige des ateliers de groupe.
Je dois dire pour parler de mon tuteur, que Monsieur BEAUSSIER m’a impressionné positivement dans sa gestion de mon stage.
C’est un point écrit, détaillé, quasiment tous les jours, des discussions sincères, intéressantes, des encouragements et conseils. Et toujours à mon écoute. Il m’a incontestablement donné de son temps et apporté beaucoup. Je lui en suis reconnaissant.
Il a très bien compris dès le début que ce stage pouvait être bénéfique à tous deux, moi en tant que stagiaire de la formation continue et ayant pour objectif mon diplôme d’Etat et lui comme responsable de structure de formation et intéressé pour avoir un retour d’expérience de ma part.
