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Ecole des musiques actuelles

Ils ont entre 19 et 25 ans, et ont traversé le cycle Jeunes. Ils sont aujourd'hui encore, plus que jamais investis dans la musique, que cela soit en Amateurs ou en Formation Professionnelle. Nous vous présentons quelques enfants de l’EDIM !

Emma Brugère, 24 ans, chanteuse et bassiste

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A quel âge es-tu rentrée à l'EDIM?

J’y suis entrée en éveil musical à 5-6 ans, je pense.

Quel a été ton parcours, jusqu'à présent?

Les enseignants que j'ai eus... J’ai commencé la guitare petite avec Elouan et l’éveil musical avec Elouan et Gilles. Puis, j’ai arrêté l’EDIM vers 10-11 ans et j’ai pris des cours particuliers de guitare avec mon voisin de l’époque, Eric Leboucher. Finalement, j’y suis revenue à 14 ans avec mes premiers cours d’atelier (Eric Gallois) et j’avais Arnaud en prof de guitare pendant un an. L’année suivante (mon arrivée au lycée), j’ai retrouvé Gilles en atelier en guitare et j’avais maintenant Grégoire comme prof. Je pense que ces changements ont été importants pour la suite. Gilles faisait de la basse dans l’atelier et j’étais totalement hypnotisée par l’instrument ; je le regardais tout le temps. J'ai dit à Gilles que c’était de la basse que je voulais jouer, et ça a été une longue négociation avec mes parents pour que je m’y mette. Gilles m’a beaucoup aidée ; il m’a même passé un de ses vieux amplis (que j’ai toujours). Quant à Grégoire, le courant est très vite passé et progressivement il m’a proposé de chanter en jouant et la guitare est devenue presque secondaire. Je chantais déjà depuis longtemps et je m’accompagnais mais toujours seule. J’ai commencé donc à prendre des cours de basse l’année suivante avec Gilles. Je suis passée à la basse en atelier et je prenais toujours des cours avec Grégoire. Je faisais beaucoup de stages pendant les vacances, notamment celui de reggae qui a mené à la création de Regg’n Ska l’année suivante. En 2016 environ, j’ai rejoint les Monday’s Mate que je connaissais et qui avait besoin d’un.e bassiste. J’étais également dans Regg’n Ska et je prenais encore des cours de basse et de guitare. J’ai arrêté les cours de guitare quand Grégoire est parti de l’EDIM (2016) et la basse en 2018 il me semble. Pour finir, je me suis inscrite en tant que bassiste en MIMA en septembre 2020 mais j’ai arrêté à la fin du 1er trimestre.

Peux-tu nous apporter le témoignage d'un ou plusieurs souvenirs forts qui sont restés dans ta mémoire?

Je pense à un concert qu’on avait fait, un des premiers avec Regg’n Ska à Paul B ; c’était l’une des premières fois où on me félicitait personnellement. Les retours extérieurs m’ont toujours touchés ; ça a été des sources de motivation importantes, le fait de sentir que j’arrivais à faire passer quelque chose quand je jouais. Un autre concert aussi avec Tonton JP à la batterie, il m’avait dit de lui « faire un clin d’oeil quand je kiffais » j’avais trouvé ça génial, une belle image de connexion basse-batterie. De manière plus générale, les concerts avec Regg’n Ska à Paris sur les péniches, à la Mine suivis d’apéro, de discussions, avec Monday’s Mate aussi, ont toujours été des moments incroyables pour moi ; j’avais du mal à sortir de scène. J’étais trop pleine d’électricité. Et puis enfin, mon dernier concert avec Regg’n Ska : j’étais très émue de leurs mots, d’avoir vécu autant de choses avec eux, les regards de Gilles, rappelant notre longue histoire commune.

Quelle place pour la musique et l’expression artistique dans ta vie aujourd’hui?
Continues-tu de pratiquer régulièrement?

La musique continue d’avoir une place essentielle dans ma vie. J’en écoute beaucoup et j’imagine autour d’elle. Je pense qu’elle alimente constamment d’autres modes d’expressions artistiques, le dessin, la photo, la vidéo. Ces domaines se complètent et dialoguent tout le temps. Pour la pratique régulière, je n’ai jamais été très rigoureuse… Je joue quand même assez régulièrement mais en fonction de mes envies : je vais me mettre à chanter ou faire de la guitare, éventuellement toucher un peu au piano ou frapper la batterie. Seule, j’ai du mal à pratiquer la basse, c’est un peu douloureux pour moi quand je n’ai pas de projet ou de groupe à côté, le manque est trop grand pour avoir le courage d’y mettre un doigt de pieds de temps à autre.

As-tu des groupes, des projets ?

J’en ai eu ! J’avais monté un groupe de reprises avec des amis au lycée ; on a fait des scènes notamment dans des MJC ou des petits tremplins. Il y a eu aussi Monday’s Mate via l’EDIM. J’ai également monté le duo « The Puppets » avec une amie, quand j’étais en prépa. On a fait quelques scènes ; on était soit deux guitares, deux voix, soit une basse et une guitare, et deux voix. J’espérais pouvoir me joindre à un projet en intégrant le cursus pro de l’EDIM cette année mais des facteurs pénibles (le covid notamment) ont stoppé tout ça. Sinon, je chante ou fait des chœurs occasionnellement pour des groupes d’amis qui viennent enregistrer chez nous (avec Robin) à Palaiseau, les NOFLIPE notamment. Avec tout ce monde, on a monté un petit ensemble ethnique avec un répertoire de musique traditionnelle. On s’est tous mis à un nouvel instrument ; on apprenait en jouant, c’était top ! Je me suis mise à la clarinette et j’ai touché un peu au saxophone. A part ça, j’essaye de faire des reprises guitare-voix et de composer un peu toute seule avec une petite carte son et un clavier midi. J’aime beaucoup ça ; j’ai l’impression d’être dans le vif du sujet même si c’est pas facile d’être seule.

L’apprentissage de la musique a-t-il eu un impact sur ta vie?
Si oui, peux-tu préciser?

Oui tellement d’impacts différents. Je pense que l’apprentissage de la musique est une chose mais trouver un cadre dans lequel grandir et s’épanouir, c’est ce qui fait la différence. J’ai noué des liens très forts avec mes profs ; ils m’ont énormément apporté sur le plan musical, artistique et personnel. J’ai découvert les musiques africaines, le blues, la funk et surtout le reggae. Ça m’a transcendée complètement. Son impact a été très fort sur ma pratique et sur mes aspirations, mes références, ce qui me touche profondément en tant que bassiste et musicienne. Mais ce que je retiens le plus, ce sont toutes les incroyables expériences humaines. J’ai eu la sensation d’être chez moi à l’Edim, de connaître un peu tout le monde au fil du temps. En rentrant des cours, j’y passais sans rien y faire ; c’était ma deuxième maison et ça a été aussi ma deuxième famille. Ça me fait rire de voir que je partage maintenant ma vie avec Robin, un musicien que j’ai rencontré à l’EDIM il y a longtemps. Vive la musique (et l’EDIM) !

 

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